mercredi 31 décembre 2008


Sauvage femelle
Vierge folle
Innocente pucelle
Mère cruelle
Je vous hais.
Mes mains tremblent sur toi
Elles veulent mais elles n'osent pas.

Le temps n'épargne pas
Ni mes amours ni mon corps.
La vague écume sur moi
Elle rage mon corps nu
M'englue et, vivement, me noie
Me pénètre de force
Par tous les trous de ma nature.

dimanche 21 décembre 2008


L'adieu
Les mains dedans les mains
Les yeux dedans les yeux
Des souvenirs
Enfin
Un peu de bonheur
Enfui
Déjà tout s'éteint et s'efface
Le vide s'installe entre nous
Deux
Adieu.
Un papillon sur ta chemise
Nuit
Une lumière sur ton épaule
Nue
La vie est faite de moments heureux
La mort est vive et j'en connais le nom.

samedi 20 décembre 2008


Les femmes qui se refusent à moi sont, toutes, d'horribles salopes.
J'aime les cimetières car je peux y compter, en silence, mes ennemis.

Je ne peux concevoir la vie sans moi.
Tout s'explique toujours, même mon dégoût profond des hommes.

mardi 16 décembre 2008


Au-dedans de ton regard demeure un autre moi-même que je ne suis pas.
Avant moi étaient les autres, après moi en seront d'autres.

dimanche 14 décembre 2008


Souvent, je me retire dans ma prison de rêves d'où le monde réel est absent et d'où tous les humains sont exclus.
Ma jeunesse est un lit d'épines dont je veux oublier jusqu'à l'existence.

samedi 13 décembre 2008


Si mes mains sont pour tes seins, mes pensées, elles, sont pour une autre.
Je baise, baise, baise, baise, baise, baise, baise ... peu.

Sa laideur est, pour moi, une offense personnelle.
Cette fille est si belle que je la croquerais bien.

jeudi 11 décembre 2008


Elle est cette femme dont le fard me colle encore au coeur.
Pourquoi mon Dieu ne suis-je pas le seul sur cette terre?

Assise nue sur mon pauvre savoir, elle me pompait, de force, un triste mot d'amour.
J'expire comme un enfant nu, triste et laid.

mardi 9 décembre 2008


Je veux toujours vivre sans toi tant que je peux vivre sans peurs.
Souvent je repense aux vacances, à ces temps de soleil, de mer, de sable et de mort lente.

vendredi 5 décembre 2008


Je n'en peux plus de n'être que moi.
Sous la tempête et sous l'orage je me dénude l'âme à en mourir un peu, ici et là.

Entre l'amour et la haine, je choisis la haine car elle dure plus longtemps.
Le soleil au fond des yeux, je m'enfonce, comme un con, au coeur de notre amour confetti.