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Sauvage femelleVierge folleInnocente pucelleMère cruelleJe vous hais.
Mes mains tremblent sur toiElles veulent mais elles n'osent pas.
Le temps n'épargne pasNi mes amours ni mon corps.
La vague écume sur moiElle rage mon corps nuM'englue et, vivement, me noieMe pénètre de forcePar tous les trous de ma nature.
L'adieuLes mains dedans les mainsLes yeux dedans les yeuxDes souvenirsEnfinUn peu de bonheurEnfuiDéjà tout s'éteint et s'effaceLe vide s'installe entre nousDeuxAdieu.
Un papillon sur ta chemiseNuitUne lumière sur ton épauleNueLa vie est faite de moments heureuxLa mort est vive et j'en connais le nom.
Les femmes qui se refusent à moi sont, toutes, d'horribles salopes.
J'aime les cimetières car je peux y compter, en silence, mes ennemis.
Je ne peux concevoir la vie sans moi.
Tout s'explique toujours, même mon dégoût profond des hommes.
Au-dedans de ton regard demeure un autre moi-même que je ne suis pas.
Avant moi étaient les autres, après moi en seront d'autres.
Souvent, je me retire dans ma prison de rêves d'où le monde réel est absent et d'où tous les humains sont exclus.
Ma jeunesse est un lit d'épines dont je veux oublier jusqu'à l'existence.
Si mes mains sont pour tes seins, mes pensées, elles, sont pour une autre.
Je baise, baise, baise, baise, baise, baise, baise ... peu.
Sa laideur est, pour moi, une offense personnelle.
Cette fille est si belle que je la croquerais bien.
Elle est cette femme dont le fard me colle encore au coeur.
Pourquoi mon Dieu ne suis-je pas le seul sur cette terre?
Assise nue sur mon pauvre savoir, elle me pompait, de force, un triste mot d'amour.
J'expire comme un enfant nu, triste et laid.
Je veux toujours vivre sans toi tant que je peux vivre sans peurs.
Souvent je repense aux vacances, à ces temps de soleil, de mer, de sable et de mort lente.
Je n'en peux plus de n'être que moi.
Sous la tempête et sous l'orage je me dénude l'âme à en mourir un peu, ici et là.
Entre l'amour et la haine, je choisis la haine car elle dure plus longtemps.
Le soleil au fond des yeux, je m'enfonce, comme un con, au coeur de notre amour confetti.