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Mon plaisir à faim du soir jusqu'au matin.
Hors de vous, je m'ignore.
Sous ta culotte de coton blanc, ma main hésite puis renonce.
Je grave ton nom dans la douleur de mes nuits.
Je ne crois en rien, autant dire que je crois en tout.
Souvent, je pense à des femmes qui ne m'aiment pas.
Souvent, je dis "je t'aime" sans y penser vraiment.
Je suis écoeuré de la romance et de son miel trop sucré.
J'aime à me frotter comme un fou contre ta vulve humide et poilue.
Je veux, sur toi, me coucher et ainsi me dissoudre.
Je n'ai plus qu'une envie, c'est de pouvoir, un jour, écouter le silence.
Je suis un corps qui cherche un corps où s'enfoncer.
Je ne veux rien entendre de toutes les sottises du monde.
Si vous manquez de pain, mangez donc de la viande humaine.
Je me regarde en vous comme en des miroirs plus ou moins déformants.
Je suis un monde à moi tout seul.
Tous les miroirs me fascinent.
Nu devant ma glace, je ris de bon coeur.
J'aurais aimé naître vieux et mourir jeune.
J'aime les gros seins comme d'autres aiment les grosses voitures.
Sous le poids de tes ans, je débande peu à peu.
Je n'aime pas souffrir et encore moins sourire.
Je veux bien de ton argent puisque tu me le donnes sans plaisir.
Si j'en avais le courage, je me pendrais à ton cou.