samedi 30 août 2008


A l'eau jetée, mon âme dérive sur les vagues incertaines d'un océan sans fin.
A travers les branches enlacées, je te vis danser sur lui comme la mort danse sur la vie.

La peur est dans tes yeux et tes yeux me fascinent.
Les misères du monde renforcent mon plaisir morbide.

dimanche 24 août 2008


J'aime user de l'Amour sans jamais vraiment y croire.
Elle aime écrire sur moi des mots d'Amour bien saignants.

Tout en toi palpite et vibre
Tout en toi me presse à jouir.
Parce que le corps porte la vie, alors je fête le corps et je salue la vie.

vendredi 22 août 2008

Je n'ai plus qu'un espoir, celui de te quitter enfin.
Face au temps qui passe, seules me restent mes pulsions profondes et perverses, une envie irrésistible de jouir.

A tous les ignorés de l'histoire je dis - attendez moi, j'arrive.
La pluie frappe mes fenêtres et doucement les larmes coulent sur mes joues.

Où te caches tu ma vie?
A genoux devant le temps, je le prie à deux mains de m'épargner encore un peu.

dimanche 17 août 2008


La femme est cette drogue qui fait planer ma vie.
A t'attendre, toujours je m'endormais c'est ainsi que depuis, j'aime mes rêves à la folie.

Aux dentelles de tes courbes sensuelles, je pends mes rêves d'adolescent brisé.
Vos rires percent mon âme enfantine.

dimanche 10 août 2008

A l'odeur, je te suivais ma mie sur les chemins incertains de l'Amour.
Je ne veux rien laisser, je veux vivre de tout.

Je bande sans raisons pour un rien pour un sein, pour un slip en coton, pour un bas de soie grise.
Je meurs un peu plus chaque jour aux reflets des miroirs vides et noirs.

lundi 4 août 2008

Je laisse retomber le voile sur ma pensée afin d'en garder l'innocence et la bonté.
Aux églises, aux cathédrales, sous la croix dressée, par les clous et par la lance, par les injures et le silence, je pense les yeux fermés et les mains jointes.

Rien ne m'apaise au mieux que la satisfaction de mes penchants les plus vils.
Je me méfie de l'Amour comme je me méfie de Dieu.