mercredi 27 février 2008


Ton sein est un sucre qui fond sur mes lèvres.
Je veux mourir au milieu de mes livres.

La nudité est un luxe que je ne peux pas me payer.
Mon coeur hésite à frémir.

dimanche 24 février 2008


C'est le Diable qui me fait éjaculer dans le préservatif des fausses Amours.
Il me faut toujours aller plus haut, plus haut vers Dieu.

Je retire de mes nuits la force de vivre mes jours.
Je m'explore de neurone en neurone.

vendredi 22 février 2008


Je n'ai aucune idée, je n'ai que de saines lectures.
Entre tes bras j'étouffe et le plaisir ne suffit plus à me faire oublier le poids énorme de nos liens.

Je fuis l'Amour dans la multiplicité des flirts.
Je veux m'égarer dans l'exaltation de mon moi.

mercredi 20 février 2008


Toujours, j'ouvre mon coeur aux femmes infidèles.
Je trempe mon âme dans toutes les eaux troubles de la vie.

Je veux grimper sur les genoux de la perversité et ne plus jamais en redescendre.
Parfois, je me penche dans le vide au point d'y prendre plaisir.

lundi 18 février 2008


Cette terrible faiblesse qu'est mon besoin de jouissances.
Partout, je filme la violence afin de vous en donner le goût ou, mieux encore, le dégoût.

J'ai toujours cette irrépressible envie d'être un autre et d'être ailleurs.
J'aime ma vie faute de mieux.

dimanche 17 février 2008


Je réclame le droit de n'aimer que moi.
Je suis né sous le signe du con.

samedi 16 février 2008


Mes colères viennent du coeur, elles en gardent l'odeur du sang.
J'aime les femmes comme on aime Dieu, un peu par lâcheté.

J'aime à redessiner ton corps et à repeindre ton âme.
Ma vie est une longue suite de cris.

mercredi 13 février 2008


Si ton sourire est irrésistible, tes larmes, elles, sont insupportables.
Toutes ces femmes me brûlent les yeux et m'agacent les glandes.

Plus que la vie, je te dois le bonheur.
De fil en aiguille, je t'épingle sur mes souvenirs.

mardi 12 février 2008


Je plante mes illusions en tous les vagins du monde.
Ma vie me glisse des mains.

lundi 11 février 2008


Je n'ai jamais pu t'ignorer assez longtemps pour pouvoir t'oublier.
Je ne vis plus que pour le plaisir de mon gland.

Je ne veux plus rien posséder, je veux, maintenant, être libre et heureux.
J'avais sur moi bien des doutes, j'avais sur toi bien des illusions.

dimanche 10 février 2008


J'aime tout en vous et si peu en moi.
J'exploite mes défauts de peur de devenir parfait.

J'ai parfois l'impression que les guerres sont, chez l'homme, une nécessité biologique.
Je ne crois pas en ceux là qui aiment à l'envie.

samedi 9 février 2008


Le talon pointu de ton âme pénètre sans efforts mon petit coeur tendre.
Par tes mots cruels je saigne à plaisir.

Par les autres je vis
Par toi je souffre.
Dans la nuit des autres, je m'étale ignoblement.

jeudi 7 février 2008


Entre les bruits veloutés de mes amours, surgissent, parfois, des silences étonnants.
Tes mains s'égarent entre ici et nulle part, aux rives de l'ailleurs, là où je sais ne pas être.

mercredi 6 février 2008


Tes beaux yeux clairs donnent à mon coeur un ciel où s'envoler.
Le rire d'un enfant: c'est mon cadeau pour ta vie.

mardi 5 février 2008


Si je ne suis qu'une verge et deux couilles, alors, vraiment, je suis peu de choses.
Aux douceurs de ton corps généreux, je préfère les angles de ton esprit acéré.

lundi 4 février 2008


Tout contre ton corps dénudé, je ne suis plus, alors, qu'à une verge du bonheur.
Mes lèvres se posent sur toi comme pour un adieu.

dimanche 3 février 2008


Je n'ose plus me souvenir de toi tant la fièvre est là qui guette mes larmes.
A force de t'attendre, je t'oublie.

Ma vie est un rêve de série "B".
Au fond de tes yeux j'ai déniché la vie.

samedi 2 février 2008


Mon Dieu, sauve-moi de moi.
J'ai trouvé en tes yeux si peu d'Amour que j'ai préféré ne pas t'embrasser.

Je respecte la nature, mais mon coeur ne saigne que pour les lumières divines et les mystères infinis.
Jamais je ne peux confondre mes désillusions et mes rêves.

vendredi 1 février 2008


Je ne m'épargne pas non plus les larmes intérieures.
Plus le temps passe et moins je rêve.