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Ton sein est un sucre qui fond sur mes lèvres.
Je veux mourir au milieu de mes livres.
La nudité est un luxe que je ne peux pas me payer.
Mon coeur hésite à frémir.
C'est le Diable qui me fait éjaculer dans le préservatif des fausses Amours.
Il me faut toujours aller plus haut, plus haut vers Dieu.
Je retire de mes nuits la force de vivre mes jours.
Je m'explore de neurone en neurone.
Je n'ai aucune idée, je n'ai que de saines lectures.
Entre tes bras j'étouffe et le plaisir ne suffit plus à me faire oublier le poids énorme de nos liens.
Je fuis l'Amour dans la multiplicité des flirts.
Je veux m'égarer dans l'exaltation de mon moi.
Toujours, j'ouvre mon coeur aux femmes infidèles.
Je trempe mon âme dans toutes les eaux troubles de la vie.
Je veux grimper sur les genoux de la perversité et ne plus jamais en redescendre.
Parfois, je me penche dans le vide au point d'y prendre plaisir.
Cette terrible faiblesse qu'est mon besoin de jouissances.
Partout, je filme la violence afin de vous en donner le goût ou, mieux encore, le dégoût.
J'ai toujours cette irrépressible envie d'être un autre et d'être ailleurs.
J'aime ma vie faute de mieux.
Je réclame le droit de n'aimer que moi.
Je suis né sous le signe du con.
Mes colères viennent du coeur, elles en gardent l'odeur du sang.
J'aime les femmes comme on aime Dieu, un peu par lâcheté.
J'aime à redessiner ton corps et à repeindre ton âme.
Ma vie est une longue suite de cris.
Si ton sourire est irrésistible, tes larmes, elles, sont insupportables.
Toutes ces femmes me brûlent les yeux et m'agacent les glandes.
Plus que la vie, je te dois le bonheur.
De fil en aiguille, je t'épingle sur mes souvenirs.
Je plante mes illusions en tous les vagins du monde.
Ma vie me glisse des mains.
Je n'ai jamais pu t'ignorer assez longtemps pour pouvoir t'oublier.
Je ne vis plus que pour le plaisir de mon gland.
Je ne veux plus rien posséder, je veux, maintenant, être libre et heureux.
J'avais sur moi bien des doutes, j'avais sur toi bien des illusions.
J'aime tout en vous et si peu en moi.
J'exploite mes défauts de peur de devenir parfait.
J'ai parfois l'impression que les guerres sont, chez l'homme, une nécessité biologique.
Je ne crois pas en ceux là qui aiment à l'envie.
Le talon pointu de ton âme pénètre sans efforts mon petit coeur tendre.
Par tes mots cruels je saigne à plaisir.
Par les autres je visPar toi je souffre.
Dans la nuit des autres, je m'étale ignoblement.
Entre les bruits veloutés de mes amours, surgissent, parfois, des silences étonnants.
Tes mains s'égarent entre ici et nulle part, aux rives de l'ailleurs, là où je sais ne pas être.
Tes beaux yeux clairs donnent à mon coeur un ciel où s'envoler.
Le rire d'un enfant: c'est mon cadeau pour ta vie.
Si je ne suis qu'une verge et deux couilles, alors, vraiment, je suis peu de choses.
Aux douceurs de ton corps généreux, je préfère les angles de ton esprit acéré.
Tout contre ton corps dénudé, je ne suis plus, alors, qu'à une verge du bonheur.
Mes lèvres se posent sur toi comme pour un adieu.
Je n'ose plus me souvenir de toi tant la fièvre est là qui guette mes larmes.
A force de t'attendre, je t'oublie.
Ma vie est un rêve de série "B".
Au fond de tes yeux j'ai déniché la vie.
Mon Dieu, sauve-moi de moi.
J'ai trouvé en tes yeux si peu d'Amour que j'ai préféré ne pas t'embrasser.
Je respecte la nature, mais mon coeur ne saigne que pour les lumières divines et les mystères infinis.
Jamais je ne peux confondre mes désillusions et mes rêves.
Je ne m'épargne pas non plus les larmes intérieures.
Plus le temps passe et moins je rêve.