mercredi 30 juillet 2008

Le sable va et virevolte autour des mes yeux presque morts et je pleure sans trop de raisons sur l'écume presque blanche des vagues océanes.
Pendu à la branche encore verte du chêne centenaire, j'expire, heureux, aux pieds des citadelles endormies.

Aux bleus du ciel, j'offre la giclée rouge vif de mon sang suicidaire.
J'aime la verdure des cimetières, ces espaces riches de vies isolés en terre macabre et silencieuse.

Croyant vivre pour les autres, je meurs étonné au milieu du vide d'une vie non vécue.
J'ai posé toutes mes offrandes sur l'ombre de ton souvenir et je pleure désormais sous les nuages et mes soupirs.

vendredi 25 juillet 2008


La femme parfaite est toujours la femme de mon voisin.
Que d'orgueil dans ce MOI.

J'ai décidé de ne plus écouter les médias, on y entend trop de sottises.
Aux gens de mon espèce, je préfère encore la compagnie de mes rêves.

lundi 21 juillet 2008

Sur les semailles du temps, je verse avec joie les engrais de la haine.
La santé est ma plus précieuse richesse.

Chacune de mes journées comptent ses secondes de courage et ses heures de lâcheté.
Face aux ennuis, l'envie de croire aux miracles me gagne.

La folie me fait rire, mais me fait rire jaune.
Si je suis trop nerveux, c'est que je suis trop vivant.

mercredi 9 juillet 2008


Brisé moi-même, je vous brise vous.
Le lit de nos Amours a brûlé du feu terrible de l'ennui.

Sous la tente, aux pieds mêmes de la nuit, je guette ton bruit, j'espère ton chant.
Des baignoires, je ne retiens que le blanc et le froid.

lundi 7 juillet 2008


A trop te vouloir je me brise.
Je ne suce bien que toi.