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Si c'était à refaire, jamais, je n'aurais tué la blanche colombe.
A chaque fois, mon corps me pèse quand mon âme s'envole.
Déjà la mort est là qui me chatouille les orteils.
Je n'ai que faire des richesses, en fait, j'ai juste besoin d'un peu plus de temps.
Je t'aime vraiment trop pour pouvoir vivre dans tes bras.
J'ai toujours besoin d'une bonne raison pour agir.
J'aime à regarder mourir les fleurs sauvages.
Je les aime belles jusqu'en leurs défauts.
Je les aime plus femelles que femmes.
Je n'ai qu'un seul corps et qu'une seule tête mais combien ai-je de masques?
Je vis sur le fil du rasoir, au risque de me couper en deux.
Je suis un regard, une image du monde.
J'aime la vie sans trop y réfléchir.
Je n'ai qu'une crainte, celle de n'être qu'un bout de viande.
Je ne veux plus jouir que de beaux échanges d'idées.
Je te veux un peu par caprice.
Je ne sais toujours pas ce qu'est l'Amour mais je sais très bien ce qu'est la haine.
Être un autre me coûte toute mon énergie.
Je veux briser vos masques et vous dévoiler plus que nus.
Je n'aime que ceux qui m'aiment.
Je suis d'un temps qui, peut-être, n'existe pas.
La réalité est trop laide pour que je puisse la regarder en face.
Je n'ai envie de rire que de ce qui vous fait pleurer.
Si je le pouvais je serais un autre.
Heureusement je ne suis pas encore assez sot pour oser me marier.
Je n'avais qu'un rêve et je l'ai oublié.
J'aurai tant voulu voir un homme de mes yeux avant qu'ils ne se ferment à jamais.
Jamais je n'aurai l'âge de mes artères.
C'est vers 25 ans que j'ai commencé à comprendre que la vie est toujours trop courte.
Je suis né nu et je veux mourir cru.
Je n'ai pas trop de tristesse à voir mourir tout mon Amour.
J'aime à regarder passer les femmes dans ma vie.
J'ai le plaisir solitaire et les doigts collants.
J'aime à user des excroissances de l'Amour.