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Je veux incruster aux regards humains une once d'humilité.
Dans le secret de mes nuits solitaires, je pleure parfois devant tant de faiblesses.
Cette nuit j'ai fait un rêve et, maintenant encore, j'en tremble.
Si la nuit me chauffe, le jour, souvent, me glace.
Ce soir, je me détacheDe vousDe moiDe toutJe me délivreDe la nuit et du jourDes mois et des annéesCe soir, je sombre dans un souffle.
La nuit submerge ma vie et je dérive sans gloire d'une heure à l'autre.
Mon corps me pèse là où mon âme m'enchante.
Au détour des rues chaudesAu-delà des ombres et des mystèresSans peurJe vais cueillir sans bruitsLa menace des joursLa terreur des nuits.
Une femme aux yeux de braisesUne chienne aux dents de loupUne enfant aux rêves fousUne passante sur qui je crève.
J'ai la passion des corps par peur de la puissance des âmes.
Je marche les yeux fermés sur le fil ténu de la vie.
Je veux être libre de m'imposer mes chaînes.
Sur les fleurs de l'hiver, je renverse un peu de ton parfum suave.
Mon corps difforme enchaîne honteusement mon âme perverse.
Aux rouges de ton sang, j'offre le sombre de mes yeux morts.
Entre les lignes de ma vie, s'égare un espace infini.
je veux mourir couché, c'est beaucoup moins fatigant pour les jambes.
J'aime les enfants des autres car, jamais, ils ne restent.
Je n'espère plus rien qu'une mort douce.
Ma vie est un chemin de croix sans stations.
Ou c'est moi qui suis fou, ou c'est le monde où je vis qui l'est.
Vous et vos douleurs, allez donc crier ailleurs.
Doucement je me dissous dans le cours du temps.
Je revendique le droit de n'aimer que moi.
J'ai trop pleuré pour encore pouvoir aimer.
Je suis un homme et cela me navre.
Je ne suis pas heureux, je suis juste vivant.
Comme vous, je n'ai pas le courage d'être moi-même.
Je m'étonne de vous voir encore aimer la vie.
Je n'oublie pas qu'ici bas tout a un prix.
Plus je vous contemple, moins je vous regrette.
Je trouve en l'Amour assez de raisons pour fuir.
Je suis ivre de puissance et con comme un roi.
Je veux sucer les femmes au coeur.
Je suis écartelé entre vices et vertus.
La vie, j'en veux, j'en prends.
Je me regarde et j'ai peine à me croire.
Je ne sais même pas qui je suis.
Chaque jour, je cherche à m'unifier.
J'aime la nuit pour son silence.
Mon ironie est le garde du corps de ma raison.
Ma peur est à vous et je la partage sans compter.
Au plus profond de moi, résonne un rire fou.
Comme tous les hommes, je vis à vue.
Le passé m'indiffère et le présent m'indispose.
Ma libido me pousse à l'envie.
Qui donc est cette femme que je ne trouve nulle part sauf en moi-même?
Je m'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout.
Un jour, j'ai ouvert mon coeur et je me le suis fait voler.
J'aime à dépuceler les mots à la pointe de mon bic.
J'ai tout au fond de moi le désir pressant du dégoût.
Je veux m'asseoir aux bords des villes et regarder fleurir la nuit.
Le nez sur moi-même, je n'entends plus rien.
Dieu me souffle, chaque jour, un peu moins dans les testicules.
J'ignore encore bien des dimensions.
Il me faut penser à perdre la raison.
Je veux pomper la sève de Dieu.
J'aurais voulu te croire, mais tes yeux trop brillaient.
Il me faut juste prendre le temps d'être un homme.
Chaque jour est un combat qu'il m'est impératif de gagner.
Je me brûle les sens aux aréoles de tes seins.
Je plonge mes rires dans le partage d'un instant.
Souvent, des larmes mouillent mes rêves.
Depuis toujours, j'ai, en moi, le brouillon de ma vie.
En toi, mes nuits sont magiques.
Je veux te prendre au corps et te laisser à l'âme.
Mes silences me rendent fou.
Ma vie est une énigme dont je ne trouve pas la solution.
Mes pensées sont des toxines qui, doucement, me rongent.
Souvent, je me parle pour meubler le silence.
Se cachent en moi des zones d'ombre qui me font peur.
Souvent j'envie les bêtes.
Je n'ai pas cette chance d'être né con.