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J'aime trop les femmes pour en épouser une.
J'enfile les jours sur mon passé.
Ce n'est pas un secret, mais tout autant que vous, je suis con.
Je n'ai jamais aimé ... que moi.
Je m'étonne toujours de cette pauvre image que je découvre dans les miroirs qui me font face.
Je ne veux pas savoir ce que savent les femmes.
Il m'arrive de me prendre pour un homme, mais c'est assez rare.
Mon cerveau est une bombe à retardement.
Toujours, je prends le temps de bien faire et de laisser dire.
La vie bouillonne dans mon scrotum.
Je ne veux rien essayer, je veux tout réussir.
J'ai tenu entre mes mains plus de verges que de seins.
Nu je suis venu, nu je repartirai.
Je n'ai pas de colères, je n'en ai pas les moyens.
Le jour je suis à tes pieds comme la nuit je suis à ton ventre.
Je m'écoute parfois jusqu'à l'indiscrétion.
Ton souvenir me ronge la cervelle.
Mes glandes harcèlent ma raison.
Mes jours sont à peine moins noirs que mes nuits.
Je suis une fleur de papier.
Je pleure de rire, oui mais je pleure quand même.
Je te regarde du bout du sexe.
J'ai le coeur lourd de trop de sang passé.
Non, je ne veux pas vendre mon âme pour une paire de fesses.
L'argent me brûle les doigts et enflamme ma tête.
Ce qui m'attire en vous, c'est la peur.
Je n'aime pas les femmes, je les baise seulement.
Je ferais tout pour vous déplaire.
J'aime à repeindre mon âme aux couleurs de l'Amour.
Comme chaque homme, je vis derrière ma queue.
Je suis ridicule et pourtant je suis vivant.
Au pays des hommes, le crétin que je suis est roi.
Chaque jour, je lutte contre moi-même et mes putains de faiblesses.
Je me passionne pour les chutes, pour les chutes de reins.
Je décortique les mots pour y trouver des restes de vérité.
Je préfère un bon doute à mille certitudes.
J'aime à me vautrer dans tes silences.
Je veux bien ériger des croix mais seulement pour crucifier les Dieux.
J'aime à entendre le chant des orgasmes femelles le soir aux pieds des HLM.
Je voudrais user de ma bouche comme d'un sexe et pénétrer ainsi les mystères de ton corps insensible.
Mes sourires pleurent aux larmes.
Tout me tente mais rien ne me retient.
Dieu que mon hérédité me fait honte.
Les femmes m'emprisonnent de leurs seins et de leurs fesses.
Je vais mourir comme j'ai vécu, de manière totalement insignifiante.
Toujours, je me bats contre mon passé.
Que suis-je d'autre qu'un sexe?
Je passe ma vie à me reconstruire.
Laissez moi passer au-delà des miroirs.
Parfois, j'aurais bien besoin d'ailes.
Je veux me gorger d'information, me saouler de savoir.
Je ne sais rien qui ne puisse être remis à demain.
Au fond de moi gît un coeur qui saigne.
Les idées sifflent dans ma tête.
Plus je te pense et plus je m'oublie.
Je prends ce que je peux de ce que je veux.