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Je veux bien tout partager avec vous sauf, peut-être, le bonheur.
Je suis trop seul pour être beau.
J'ai comme un rire au fond des yeux.
Mon cerveau est une centrale nucléaire.
Je n'ai pas vraiment besoin de mes yeux pour voir.
Je suis triste, donc je suis.
Toujours, il me faut payer mes rêves au prix de bien cruelles réalités.
La vie m'ennuie, la mort m'angoisse.
Je ne peux rien contre la boue qui colle à mes racines.
Ma vie est une mort en pente douce.
Je ne suis jamais seul avec mon pénis.
J'enfante des idées qui ne sont que les bruits de ma pauvre conscience.
Où puis-je planter mon clou sinon dans vos vides poilus et gluants?
Il m'arrive parfois d'être bon.
Je dois bien l'avouer: ton corps pilote ma verge.
J'aime à regarder la danse de tes seins quand tu marches dans la lumière du jour.
Ce monde est ignoble qui pourrait vivre sans moi.
Je me lève tôt afin de mourir tard.
Je refuse de perdre mon temps à penser aux autres.
Je me méfie des gens, ce sont des suceurs de vies.
Au plus je sais, au moins je suis.
Peu me porte que tu sois belle, pourvu que tu sois mienne.
Sous le poids de la vie, je plie peu à peu.
La pluie tombe et je reste là, impuissant.
Au fond, je suis fidèle à mon infidélité.
Je m'aime en toute simplicité.
Je suis un peu comme une lueur au coeur d'un cube de glace.
Chaque jour, je brandis le temps comme une arme de poing.
Je veux bâtir ma tribu à coups de coeur, à coups de queue, à coups de gueule.
La vie me tue, la haine me ronge.
Sur les rives du plaisir, je m'échoue lamentablement.
Je veux naître à nouveau à la force de mes désirs.
J'aime les femmes, j'aime les courbes.
J'ai peur des autres, j'ai peur qu'ils me ressemblent.
Dieu sait que j'ai raison.
Je me penche au-dessus du vide afin de pouvoir vomir proprement.
Que survivent mes gènes en ce monde, voilà bien mon unique devoir envers la nature.
Je passe dans la vie comme un papillon dans la nuit.
Je suis un voyeur de mots, un rêveur de gloire.
Ce que j'aime chez toi, c'est l'importance que tu me donnes.
Je n'ai besoin de rien, j'ai juste besoin de vous.
On ne profite jamais assez de ses minutes de plaisir.
J'étais jeune et je ne le savais pas.
Tout ce qui n'est pas moi, existe-t-il?
La rose n'est belle qu'à tes cheveux.
Le temps passe et dessine qui je suis.
Plus belle est la fleur et plus vite je l'arrache.
Je n'ai plus d'illusions, mais je garde l'espoir.
La vie est un cri que je ne peux oublier.
Je veux m'étendre sur le silence et mourir en douleurs.
La femme est une douceur qui m'use.
A la fontaine du plaisir je prie.
Je n'aime pas Dieu, mais je l'écoute.
Je saigne d'un profond trait de plume.
J'ai trop vécu pour encore oser croire.
J'enrage d'être, à ce point, esclave d'autrui.
L'Amour est cette magie qui me fait prendre des gourdes pour des anges.
C'est dans le mystère que je plante mes passions.
Je n'écris pas, je trace seulement un songe.
Je m'écoule lentement dans les puits de l'Amour et du hasard.